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Esquisse pour le décor dessiné de la comédie "le Maréchal Ferrant de la ville d’Anvers", créée au théâtre du Vaudeville en avril 1799.
L’attribution de ce dessin tardif est due à P. Rosenberg et fut confirmée par E. Munhall (1977, n^o 105). La genèse en est retracée dans Belhaouari, 2007.

Selon J. Magnin, il s’agirait de Mademoiselle Raucourt (1756-1815), artiste de la Comédie-Française entre 1772 et 1776. Toutefois, la comparaison avec des portraits de l’actrice disponibles à la bibliothèque de la Comédie-Française n’est pas concluante (huile de la collection Munier-Jolain, gravure de Lingée d’après Freudeberg ; huile d’Adèle Romance-Romany de 1812 ; huile de Charles François Philippes d’après Gros).
L’annotation au verso qui évoque une éventuelle représentation…

Étude préparatoire pour le pastel de La Philosophie endormie, exposé au Salon de 1765 et qui est aujourd’hui connu par la gravure de Moreau le Jeune et Aliamet (voir Munhall, 1977, n^o 45). Ce chien réapparaît dans un autre dessin représentant M^me Greuze endormie (Amsterdam, Rijksmuseum) et dans une peinture de 1769, Fille au chien (collection privée, repr. dans C.B. Bailey, Patriotic Taste. Collecting Modern Art in Pre-Revolutionary Paris, New Haven & Londres, 2002, PL. 98).