Sous la direction de Rémi Cariel
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15 janvier 2008

L’année de l’inauguration du musée, en janvier 1938, fut publié l’inventaire de Jeanne Magnin, le seul existant aujourd’hui. C’est ce qui explique la forme du numéro d’inventaire. « DF », placé entre « 1938 » et le numéro d’ordre, désigne le domaine du dessin français, afin d’éviter toute confusion avec des œuvres étrangères portant le même numéro. Maurice Magnin avait en effet repris la même numérotation dans son catalogue manuscrit des œuvres étrangères. Certains dessins inventoriés comme étrangers en 1938, et considérés comme français aujourd’hui, ont donc un numéro d’inventaire faisant figurer « DE ».
Par ailleurs, les quelques dessins portant la date de 1971 correspondent à des œuvres qui se trouvaient dans la résidence secondaire des Magnin à Brazey-en-Plaine et qui furent rapatriées au musée lors de la vente de celle-ci.

Malgré des efforts remarquables témoignant de l’érudition des deux collectionneurs, de très nombreuses attributions ont été modifiées. Les anciennes attributions sont mentionnées en bibliographie, à la référence de l’inventaire de Jeanne Magnin. Elles sont indexées : il suffit donc d’effectuer une recherche à l’ancienne attribution pour accéder à la notice correspondante.
D’une manière générale, tous les noms propres figurant dans le corps des notices sont indexés ; noms de collections antérieures, de lieux, d’attributions anciennes, présentes ou présumées peuvent donc faire l’objet d’une recherche automatisée.

Lorsque le titre donné par les Magnin s’avérait incertain ou inexact, il a été modifié. En revanche, nous n’avons pas jugé utile de neutraliser les formulations un peu familières mais évocatrices dont nos collectionneurs étaient coutumiers (Un Turco de Neuville, La Belle normande de Gros, etc.). Dans le droit fil du style littéraire que Jeanne employa dans son inventaire, elles témoignent d’une langue spirituelle et vivante, qui était celle d’amateurs et critiques éduqués au xixe siècle.

Dans le cadre de l’inventaire systématique de la collection, annotations, étiquettes imprimées ou manuscrites, tampons, cachets ont été relevés et sont enregistrés dans la base documentaire du musée, mais pour ce catalogue sommaire, nous n’avons retenu que ceux qui nous paraissaient pertinents, afin de ne pas alourdir la lecture. La plupart – qui ne sont pas rapportés ici – font redondance avec ce qui est présenté dans la notice. Mais ils sont disponibles sur simple demande à la documentation du musée (musee.magnin@culture.fr). Les inscriptions sur la face du dessin ou le verso sont transcrites en respectant, dans la mesure du possible, le caractère (majuscule, minuscule), l’orthographe et la ponctuation.

Comme il a déjà été indiqué, peu d’informations nous sont parvenues sur l’acquisition des œuvres et la constitution de cette collection. Des annotations au verso, de la main de Maurice Magnin, ou des coupures de catalogues de vente qu’il annota, ont pu dans certains cas permettre de préciser l’historique qui fut, dans la mesure du possible, vérifié sur les catalogues de vente. Cependant, les achats furent faits dans de petites ventes et il est arrivé que les catalogues correspondants – s’ils ont existé – n’aient pas été retrouvés. Lorsque c’est le cas, la mention « non consulté » apparaît et celle « non mentionné » indique que la référence de l’œuvre donnée par les Magnin n’a pas été trouvée dans l’ouvrage qu’ils mentionnent.

Les deux mémoires de maîtrise sur la collection (Barthet, 1984, sur les portraits, et Bobrie, 1986, sur le xviie français) ne sont cités que lorsqu’ils apportent une information qui ne figure pas dans le reste de la bibliographie ou dans le corps de la notice. En revanche, la référence aux thèses universitaires françaises citant les dessins Magnin a tenté d’être systématique.

À la différence de certains catalogues sommaires, mais à l’instar du catalogue des peintures françaises du musée par Laure Starcky, nous n’avons pas hésité à donner des informations ou à poser des questions de nature à faire avancer la recherche sur l’attribution ou l’iconographie, pour autant que celles-ci ne figurent pas déjà dans les références bibliographiques indiquées.