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Selon M. Magnin, ce dessin, ainsi que le 1938 DF 232/1 et le 1938 DF 232/2, proviennent de la collection de Odevaere, élève de David, et furent achetés dans la même vente (non précisée).
Le dessin pourrait figurer une étude de personnage espagnol (en raison de l’insigne de la Toison d’or) ou français (costume Henri II ou III), mais nous n’avons pas trouvé de pièce de théâtre française se rapportant à cette époque, au début du xix^e siècle, date de réalisation du dessin.

Cette feuille partage avec le dessin 1938 DF 409 la primauté donnée au fond architecturé, mis en place avant les éléments décoratifs et les personnages (É. Lerner, 2005, p. 456).

J.-F. Méjanès date ce dessin des années 1760 (communication orale).

Les vues dessinées d’Italie de Nicolle sont presque toujours composées autour d’un monument, intègre ou en ruine. Cependant, parallèlement ou en préalable aux dessins très soignés, on connaît un certain nombre de croquis à la plume dont certains, rares, ne représentent pas un monument : Vues d’Italie (vente Drouot du 6 juin 1983, n^o 149) ou Femme dans une cour et Escalier dans un parc (musée de Grenoble), d’une écriture rapide de croquis très proche de notre dessin. Mais l’annotation…

J.-F. Méjanès suggère le nom de Houel, pour son voyage en Sicile (communication orale, 18 août 1999). On rapprochera notamment notre dessin du Passage du gué (M. Pinault Sorensen in Mélanges offerts à Roseline Bacou, p. 521, fig. 3).
M.-F. Perez ne retient pas l’hypothèse d’une attribution à Boissieu (communication écrite, 2007).

Ce dessin est une étude préparatoire à L’Assomption de la Vierge exécutée par J.-S. Berthélemy en 1766 pour l’abbaye de Vauclair.

R. Duffeix fait remarquer que les dessins d’Alexandre Fragonard de 1815-1820 – période à laquelle ce dessin semble appartenir – ne ressemblent pas à cette feuille, de laquelle n’émerge ni vie ni atmosphère, et que les traits simplifiés du visage ne sont pas ceux de l’artiste, auquel cette feuille avait été attribuée (communication orale, 7 mai 2007).

L’attribution à Gérard par Magnin paraît suspecte à É. Lerner : dans la plupart de ses études préparatoires, le peintre centre son attention sur les personnages alors qu’ici, ce sont les fonds qui sont soignés. La lourdeur ou l’aspect désordonné de certaines parties sont également inhabituels chez Gérard.