François BOUCHER
Paris, 1703 – Paris, 1770
XVIIIe (3e quart)
Vers 1755
1938 DF 75
Pierre noire et craie sur papier vergé bleu
H. 36,7 cm ; L. 20 cm (format cintré)
Bibliographie
Magnin J., Un cabinet d’amateur parisien en 1922.
Peintures et dessins de l’école française, sculptures, tome II,
Paris, 1922, no 324 repr.
Magnin J., Musée Magnin. Peintures et dessins de
l’école française, Dijon, 1938, no 75.
Ananoff A., François Boucher, Lausanne, Paris,
1976, p. 63 fig. 1062.
Dessins français du XVIIIe
siècle, Dijon, musée Magnin, 1977, no 7 repr.
Boucher et les peintres du Nord, Dijon, musée
Magnin ; Londres, The Wallace Collection,
2004-2005, no 72 p. 111 et p. 127, repr.
p. 112.
Dessins français du XVIIe
au XIXe siècle de la collection du musée
Magnin, Dijon, musée Magnin, 2008, p. 19 repr.
Dessins français du XVIIIe
siècle, Dijon musée Magnin, juin-octobre 1977.
Boucher et les peintres du Nord, Dijon, musée
Magnin ; Londres, The Wallace Collection, 2004-2005.
Les bonnes feuilles des Magnin. Cent dessins français
de la collection, Dijon, musée Magnin, 2008.
Ce dessin semble préparatoire au tableau peint par Boucher vers 1755, aujourd'hui conservé au Minneapolis Institute of Arts (Joulie, 2004, p. 111). Il était destiné à orner la chapelle funéraire acquise par Madame de Pompadour, pour elle-même et sa fille, en l'église des Capucines à Paris ou l'une des chapelles privées de ses propriétés. F. Joulie observe que la pose de St Jean-Baptiste et les puissants éclairages qui trouent la forêt sont empruntés à une peinture de même sujet qui était attribuée à Rubens au XVIIIe siècle, lorsqu'elle était dans l'église de Balduina à Padoue (2004, p. 111).
© Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2008 ; dernière mise à jour le 30/08/2013