François RUDE
Dijon, 1784 – Paris, 1855
XIXe (2e quart)
1938 DF 868
Crayon graphite sur papier-calque
H. 16,9 cm ; L. 17,5 cm
Signé, localisé et daté, en bas à droite, à la mine de plomb : "f. Rude/ Bruxelles/ 1826".
Étiquette annotée, sur le revers du cadre, de la main de M. Magnin, à la plume et encre brune (décollée du
revers) : "François Rude/ la piété funèbre ? Le Souvenir ?/ Projet de
monument funéraire, vraisemblablement pour des époux, étant donné les deux
urnes sur lesquelles s'appuie la figure".
Bibliographie
Magnin J., Musée Magnin. Peintures et dessins de
l’école française, Dijon, 1938, no 868.
Lacambre J., Sérullaz A., Vilain J., Volle N.,
in cat. exp. Le Néo-classicisme français, dessins des musées
de province, Paris, galeries nationales du Grand Palais,
1974-1975, p. 157.
W. Joseph note que le trait est plus fin, l'image plus détaillée et
raffinée que dans la plupart des dessins de Rude. Le défaut de perspective au niveau
du coude, qui ne peut reposer dans la position de la figure sur l'urne du fond, est
également surprenante. La signature se retrouve néanmoins dans d'autres dessins du
musée des Beaux-Arts de Dijon.
Un autre projet de tombeau attribué à Rude (Musée
des Beaux-Arts de Dijon, inv. J 304-86 et inv. J 304-132) a probablement aussi été
dessiné à Bruxelles vers 1826, date inscrite sur le dessin de la collection Magnin.
Rude avait alors peu de ressources et devait sans doute répondre à des commandes
privées (communication écrite, 24 mai 2007).
Ce dessin fut acheté en avril 1933
à Dijon (de même que Le Repos de Diane de Rude, inv. 1938 DF
869).
© Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2008 ; dernière mise à jour le 30/08/2013