Attribué à Jean PILLEMENT
Lyon, 1728 – Lyon, 1808
XVIIIe (4e quart) – XIXe (1er quart)
1938 DF 797
Pierre noire sur papier vélin
H. 22,4 cm ; L. 30 cm
Bibliographie
Magnin J., Un cabinet d’amateur parisien en 1922.
Peintures et dessins de l’école française, sculptures, tome II,
Paris, 1922, no 344 (Jean Pillement).
Magnin J., Musée Magnin. Peintures et dessins de
l’école française, Dijon, 1938, no 797 (Jean Pillement).
Les bonnes feuilles des Magnin. Cent dessins français
de la collection, Dijon, musée Magnin, 2008.
Bien que des bâtiments – de surcroît en ruine – comme sujet principal soient exceptionnels chez Pillement, M. Gordon-Smith note que les joncs près du cours d’eau sont usuels et l’emplacement des arbres est semblable à celui des autres paysages réalisés par l’artiste dans les dix dernières années de sa vie. Le dessin est compatible avec le style de l’artiste et son visible engagement émotionnel : le délabrement pourrait être un effet ou une métaphore des violences suscitées par l'insurrection contre-révolutionnaire de Lyon, la ville natale de l'artiste (communication écrite, 12 février 2006).
© Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2008 ; dernière mise à jour le 30/08/2013