Jacques-Augustin-Catherine PAJOU
Paris, 1766 – Paris, 1828
XIXe (1er quart)
1938 DF 757
Mine de plomb, pierre noire, estompe, rehauts de sanguine et de craie
blanche, aquarelle
H. 56,4 cm ; L. 42,2 cm
Annoté, en bas, à la mine de plomb : "Les fleurs par Mr Magni d'après Mr Bessa/ les figures par Mr
Pajou 1819".
Étiquette annotée, sur le revers du cadre, de la main de M. Magnin, à la plume et encre brune : "Les deux filles de Jules Belin, par Pajou fils/ qui était Jules
Belin dont les souvenirs ont été dispersés dans la vente anonyme de ce jour
2 Juillet 1927/ Il paraît avoir eu de nombreuses relations dans le monde
artiste/ La vente contenait notamment 2 petits portraits de lui et de sa
femme, peints respectivement, (selon les mentions du (...) Ã l'envers des
toiles) par le Baron Gros et par "Mr Roehn, élève de Mr Gros" ; le dessin
ci-derrière par Pajou fils ; enfin deux crayons de Lehmann représentant l'un
des deux enfants devenues jeunes filles, l'autre Mme Belin, avec la dédicace
: a mon cher ami Jules Belin, 1840/ De bonnes estampes anciennes témoignent
d'un goût distingué, de genre sévère".
Lettre manuscrite, sur le revers du cadre, de la main de M. Belin, à la plume et encre bleue, écrite le
27 juillet 1927 à Rosny-sous-Bois et destinée à M. Magnin. Elle identifie
les deux enfants représentés sur le dessin..
Historique
Selon M. Magnin, le dessin a figuré dans la vente après décès
de Jules Belin le 2 juillet 1927 Ã Paris, mais le catalogue de cette vente
n'a pas été trouvé.
Magnin J., Musée Magnin. Peintures et dessins de
l’école française, Dijon, 1938, no 757.
Nusbaumer P., Jacques-Augustin-Catherine Pajou
1766-1828. Peintre d’histoire et de portrait, Le Pecq,
1997, no 100 p. 104, fig. 54.
Jules Belin de Launay, âgé de quatre ans en 1819, était le petit-fils d’un imprimeur qui avait acheté l’hôtel de Cluny pour y établir son industrie.
© Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2008 ; dernière mise à jour le 30/08/2013