Jean Guillaume MOITTE
Paris, 1746 – Paris, 1810
XVIIIe (4e quart)
1792 (?)
1938 DF 711
Plume et encre de Chine sur papier vergé
H. 16,6 cm ; L. 48 cm
Bibliographie
Magnin J., Musée Magnin. Peintures et dessins de
l’école française, Dijon, 1938, no 711.
Lacambre J., Sérullaz A., Vilain J., Volle N.,
in cat. exp. Le Néo-classicisme français, dessins des musées
de province, Paris, galeries nationales du Grand Palais,
1974-1975, p. 101 et p. 155.
Gramaccini G., Jean-Guillaume Moitte
(1746-1810). Leben und Werk, Berlin,
1993, Tome I, no 178 p. 75, fig. 241
p. 259.
Dessins français du XVIIe
au XIXe siècle de la collection du musée
Magnin, Dijon, musée Magnin, 2008, p. 24 repr.
Dessins français du XVIIIe
siècle, Dijon, musée Magnin, 1977, no 38 repr.
Dessins français du XVIIIe
siècle, Dijon musée Magnin, juin-octobre 1977.
Les bonnes feuilles des Magnin. Cent dessins français
de la collection, Dijon, musée Magnin, 2008.
L. Popovitch (communication écrite, 18 décembre 2007) confirme le caractère
disparate des motifs réunis par Moitte : éléments grecs classiques (le pilier
hermaïque, l'oenochoe au premier plan) et hellénistiques tardifs (la base décorée de
griffons, le grand candélabre à droite). Le taureau orné d'une guirlande et le
victimaire portant sa hache sur l'épaule sont au contraire typiques des processions
romaines.
L'installation sur une base d'un pilier hermaïque par des jeunes
filles (à gauche) n'a rien à voir avec la conduite d'un taureau au sacrifice. Enfin,
certains personnages isolés sont empruntés à d'autres iconographies, comme le joueur
d'aulos, la porteuse d'eau (domestique ou funéraire) ou le souffleur de trompe Ã
l'extrême droite (cortège marin).
Œuvres associées n'appartenant pas à la collection
G. Moitte, Scène de sacrifice antique, dessin, Boulogne Billancourt, Bibliothèque Paul Marmottan
L. Pithoud d'après G. Moitte, Bacchants et Bacchantes dressant un terme, estampe
© Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2008 ; dernière mise à jour le 30/08/2013