Eustache LE SUEUR
Paris, 1616 – Paris, 1655
XVIIe (2e quart)
1938 DF 642
Pierre noire et craie sur papier vergé chamois collé en plein
H. 25,1 cm ; L. 21,5 cm
Marque de collection, en bas à droite : Chennevières.
Historique
D'après M. Magnin, don de Frédéric Reiset à Dussieux en 1851,
"selon mention faite sur le cartouche".
Vente du marquis de Chennevières en 1900, peut-être partie du
no 310 du catalogue.
Collection Anatole France.
Magnin J., Musée Magnin. Peintures et dessins de
l’école française, Dijon, 1938, no 642.
Mérot A., Eustache Le Sueur 1616-1655, Paris,
1987, p. 309 no D. 306 fig. 425.
Éloge de la clarté, un courant artistique au temps
de Mazarin 1640-1660, Dijon, musée Magnin,
1998, no 52 repr.
Prat L.-A., La Collection Chennevières. Quatre
siècles de dessins français. Histoire des collections du musée du
Louvre, Paris, 2007, no 45 repr.
Prat L.-A., Le dessin français au
XVIIe siècle, Paris,
2013, p. 288.
Éloge de la clarté, un courant artistique au temps de
Mazarin 1640-1660, Dijon, musée Magnin, 1998.
Ce dessin est préparatoire au décor de la chambre d’Anne d’Autriche, dans
son appartement d’Hiver au Louvre. C’est une étude pour la figure de gauche de
Junon et les Grâces.
La vente de la collection du marquis de
Chennevières qui eut lieu à l’hôtel Drouot, le 4 avril 1900, comprenait des sujets
religieux et mythologiques de Le Sueur. Maurice Magnin a noté dans la marge d’un
catalogue de vente de l’hôtel Drouot du 2 mars 1932 : « Eust. Le Sueur. 2 dessins
des collections Chennevières et Anatole France ». Le premier (no 70 du
catalogue) correspond au 1938 DF 643. Le deuxième (no 71), « Étude de
femme. Crayon rehaussé. H. 0m25 L. 0m25 » correspond peut-être à ce
dessin.
© Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2008 ; dernière mise à jour le 30/08/2013