Alexandre Évariste FRAGONARD
Grasse, 1780 – Paris, 1850
XIXe (2e quart)
1938 DF 355
Aquarelle et gouache sur papier vélin blanc
H. 18,3 cm ; L. 23,4 cm
Signé, en bas à droite, à la plume et encre brune : "Fragonard".
Étiquette annotée, sur le revers du cadre, de la main de M. Magnin, à la plume et encre noire (difficilement
lisible, décollée du revers) : "L'atelier d'un artiste/ celui qui [...] les tableaux est J.B.
Isabey, avec le costume caractéristique qu'il a dans le portrait du Baron
[...]./ L'autre personnage debout paraît être le Baron Denon (C.F. son
portrait par Prud'hon au Louvre. Les deux personnages assis restent Ã
identifier)/ Le personnage assis au coin du feu est aL. Ev. Fragonard
lui-même, avec la physionomie mélancolique qu'il s'est plu à se donner dans
le crayon reproduit à la fin de l'ouvrage du Baron Roger Portalis sur Honoré
Fragonard. Il portait plus vieux que son âge, grâce à cet air et à ses
grands traits".
Notice de catalogue, sur le revers du cadre (décollée du revers) : "Palais des Beaux-Arts de la Ville de Paris/ Exposition "David et
ses élèves"/ Avril-Juin 1913/ M. Maurice Magnin/ Fragonard (A.E.) L'atelier
d'un artiste".
Étiquette, sur le revers du cadre : vignette ovale (reproduction d’un portrait d’homme) annotée de la
main de M. Magnin, à la plume et encre brune : « Isabey ».
Étiquette imprimée de l’emballeur Chenue, sur le revers du cadre, annotée : "Mce Magnin/ 84 av. V. Hugo".
Bibliographie
Magnin J., Un cabinet d’amateur parisien en 1922.
Peintures et dessins de l’école française, sculptures, tome II,
Paris, 1922, no 467 repr.
Magnin J., Musée Magnin. Peintures et dessins de
l’école française, Dijon, 1938, no 355.
Lacambre J., Sérullaz A., Vilain J., Volle N.,
in cat. exp. Le Néo-classicisme français, dessins des musées
de province, Paris, galeries nationales du Grand Palais,
1974-1975, p. 147.
Duffeix R., Alexandre-Evariste Fragonard (1780 -
1850), thèse, université de Lyon 2, 2000, D 62.
David et ses élèves, Paris, palais des
Beaux-Arts, 1913, no 289.
La Peinture dans la peinture, Dijon, musée des
Beaux-Arts, 1982-1983, no 45.
David et ses élèves, Paris, palais des Beaux-Arts,
1913.
La Peinture dans la peinture, Dijon, musée des
Beaux-Arts, 1982-1983.
Les bonnes feuilles des Magnin. Cent dessins français
de la collection, Dijon, musée Magnin, 2008.
J. Magnin reconnaît E. Isabey à sa chevelure crépue, à droite, et propose de voir, retiré près de la cheminée, A. É. Fragonard. On imagine le tempérament mélancolique de l’artiste plutôt dans les années 1830, lorsque sa carrière marque le pas, mais il a alors la cinquantaine, ce qui ne paraît pas compatible avec ce qui est montré. R. Duffeix émet l’hypothèse que la marine présentée soit plutôt de R. P. Bonington, qui serait alors le personnage en pied (communication orale, mai 2007) ; cela porterait le terme ante quem de ce dessin à 1828.
© Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2008 ; dernière mise à jour le 30/08/2013